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matières
 ÉTABLISSEMENT DU COURANT DANS
UNE BOBINE et f.é.m. d'induction 
  
I    Objectifs possibles de
ce TP 
II   Acquisition et variables transférées 
III  Établissement du courant 
IV   Modélisation de i(t). Propriétés de la courbe
exponentielle 
V    Approche originale: définition de l'inductance 
VI   Bilan énergétique: calculs et visualisation 
VII "Graphe des paramètres"
  
Fichier
Word correspondant 
  
  
    
    
        | Étudier le retard à l'établissement du courant dans une bobine
        après la fermeture du circuit d'alimentation (ou bien la prolongation du courant après
        l'ouverture du circuit du générateur) |  
        | Visualiser la f.é.m. d'induction (f.c.é.m. en réalité) en concordance
        des temps avec l'intensité |  
        | Retrouver les principales propriétés des courbes exponentielles sur les
        courbes précédentes |  
        | Modéliser par exemple celle d'intensité |  
        | Définir la notion d'inductance à partir des enregistrements effectués |  
        | Faire un bilan énergétique dans le circuit lors de l'établissement du
        courant |  
     
     | 
      | 
   
 
 
Toutes les études faites dans ce chapitre ont trait à des
acquisitions à la fermeture du circuit, mais elles seront aisément transposables
à l'ouverture du circuit. 
A. Montage d'étude
  
      
       
 
Bien que plusieurs variantes de ce montage soient possibles
a priori, on peut remarquer que:
 
  
    
      
          | La présence du résistor R' est ici indispensable pour permettre l'écoulement
        d'un courant induit pendant le 'temps de vol' de l'interrupteur de la
        position 2 vers la position 1 (=lors de l'ouverture du circuit): sans ce résistor, le circuit (L,R) se trouverait à vide
        juste après l'ouverture de l'interrupteur et la f.é.m. d'induction (une surtension qui
        peut dépasser la cinquantaine de volts) se reporterait de façon préjudiciable sur les
        entrées analogiques EA0 et EA3. On peut remarquer que la présence de R' ne modifie en
        rien la valeur de la tension imposée par le circuit extérieur ente A et M (E ou 0,
        suivant la position de l'interrupteur), donc ne modifie pas le comportement du circuit
          R-L. |  
       
     | 
      | 
   
 
 
    | Une diode (dite de "roue libre") pourrait être éventuellement
    utilisée à la place de R' (cathode en A, et anode en M) pour permettre la circulation de
    l'extra-courant de rupture, mais elle présente l'inconvénient de compliquer les
    calculs en imposant sa tension de seuil (0.7 V environ) entre les points A et M
    lorsqu'elle est passante (uniquement lors de l'ouverture du circuit). |  
 
  
      | 
    
      
          | Le résistor R est indispensable pour acquérir (shunt)
        indirectement l'intensité qui traverse la bobine, par l'intermédiaire de la tension R*i;
        R doit donc être un résistor de précision, et de valeur pas trop élevée (20
        ohms ici) pour ne pas trop diminuer la valeur de l'intensité qui circule |  
          | Le résistor R et la bobine peuvent être permutés
        éventuellement, mais le choix fait ici présente l'avantage de fournir directement i(t) |  
          | La référence de mesure de l'interface ORPHY pourrait aussi être
        placée entre les deux dipôles, mais cela obligerait à réinversion de signe
        sur la tension acquise aux bornes d'un des deux dipôles (R alors) |  
         
     | 
   
 
 
    | L'interrupteur inverseur de la platine de raccordement Micrelec est couplé avec
    un déclencheur qui envoie un signal "front" sur une entrée front d'ORPHY, de
    façon à déclencher l'acquisition (si du moins on a fait ce choix de déclenchement au
    niveau du logiciel d'acquisition) à l'instant du basculement de l'interrupteur; une autre
    solution serait une synchro par seuil (de quelques mV) si le logiciel d'acquisition le
    permet. |  
 
  
      | 
    Sur ORPHY
      GTI2, les prises DIN 6 broches repérées A à F
      n'existent plus: il suffit alors de brancher l'adaptateur DIN pour GTI2
      réf M12G504 pour disposer de ces prises sur lesquelles se branche le
      module Transel. | 
   
 
    | La f.é.m. du générateur doit être choisie de façon à ne pas dépasser le
    calibre maximum des entrées analogiques utilisées: ± 2.5 V avec GTS en "Réf
    Alt", et ± 10 V avec GTI et GTS 2 |  
 
B. Configuration du logiciel d'acquisition
  
    Abscisse:  | 
    Voies actives:  | 
    Enregistrement:  | 
    Déclenchement (synchro):  | 
   
  
      
    Temps 
    t  | 
    EAx:  | 
    Variable:  | 
    Signe:  | 
    Cal:  | 
    Unité:  | 
    Nombre points:  | 
    Durée:  | 
    
       Front sur EF0 
    ou 
    Seuil: EA0  10 mV 
    ou EAD1  80 mV ou 
    Seuil avec pré acquisition  | 
   
  
    EA0  | 
    uR  | 
    ±  | 
    2.5  | 
    V  | 
      
    100  | 
      
    120 ms  | 
   
  
    EA3  | 
    uAM  | 
    ±  | 
    2.5  | 
    V  | 
   
  
    |   
      | 
   
 
 
  
   
 
* avec ORPHY-PORTABLE
2, brancher:  deux capsules ±2  V, et
capsule Synchro.
Charger l'acquisition
pré réglée: 
  
C. Variables transférées
Ä t, uAM et uR; 
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables),
clic-droit pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-gauche sur
l'icône correspondant   . Avec: 
    | t en abscisses |  
 
    | uAM  AM en ordonnées (à gauche) |  
    | uR  R = R*i en ordonnées (à gauche aussi puisque dans la même
    unité que uAM ) |  
 
Ä On a ainsi la représentation graphique de uAM  AM =f(t)et uR
R
= g(t) en concordance des temps.
A. Calcul de l'intensité i(t)
    | Dans le cas de l'acquisition sur deux voies définie ci-dessus, l'intensité se
    déduit par la loi d'Ohm. Revenir dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', et
    saisir directement dans une nouvelle ligne (touche 'Entrée pour revenir à la ligne,
    comme dans un traitement de texte)) de ce 'mémo': |  
 
i= uR/R 
  pour créer la nouvelle grandeur i, et valider par la
  touche 'F2' (ou double frappe de la touche 'Entrée') ou en cliquant-G sur l'icône
  clignotante   ; le résultat
  apparaît alors dans l'onglet 'Variables'. 
 
    | Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D pour
    choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône
    correspondante    , pour
    modifier les ordonnées choisies précédemment:  
    ** uAM à gauche (ne change pas) pour la 1 ère ordonnée 
    ** i à droite (puisque dans une unité différente de uAM ,
    ce qui implique un autre axe avec une autre échelle) |  
 
    | Remarquer le retard à l'établissement du courant. |  
 
B. Retard à l'établissement du courant et f.c.é.m. d'auto-induction
1. Calcul de la f.c.é.m. e qui tend à s'opposer à
l'établissement du courant
    | Recherche de la formule théorique donnant e:   |  
  
      | La tension aux bornes de la bobine se déduit des grandeurs acquises, par
      la loi des mailles: ubob = uAM
      
      AM
      - uR  R = uAM  AM - R*i 
     |  
      | La grandeur e se déduit par la loi d'Ohm
      généralisée aux bobines:     ubob = r*i  e
       
     |  
   
 
  
    D'où:    e(t) = - uAM    AM + (R +
    r)*i 
    
     
     
    
        | Saisie dans Regressi: revenir dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions',
    et saisir directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo':     i=uR/R |  
        | pour créer la nouvelle grandeur i, et valider par la touche 'F2'
    ou en cliquant-G sur l'icône clignotante   ; le résultat apparaît alors dans l'onglet 'Variables'. |  
     
2. Visualisation de e(t)
    
        | Dans la fenêtre 'Graphiques' choisir comme coordonnées:
        
            | uAM à gauche (ne change pas) pour la 1 ère ordonnée |  
         
       |  
      
          | i à droite (puisque dans une unité différente de uAM ,
      ce qui implique un autre axe avec une autre échelle) |  
          | e à gauche |  
       
     
  
charger
le fichier Regressi 
    
        | Observer les trois courbes en concordance et commenter (ex:
    intensité nulle et f.c.é.m. maxima en valeur absolue- au début; intensité max et
    f.c.é.m. nulle à la fin). Comparer en particulier e(t) avec la pente de la courbe
    i(t) à chaque instant; la comparaison peut être effectuée de façon sommaire à
    se stade: elle sera faite de façon plus "mathématique" au paragraphe V
    "Approche originale
". 
       |  
     
C. Comparaison entre inductances différentes
Le but est ici de montrer que la valeur de
l'inductance dépend du nombre de spires, du type de noyau (air, fer doux, noyau plus ou
moins sorti de la bobine, etc.)
1. Acquisitions successives
    
    | Pour bien montrer quelle caractéristique de la bobine (son inductance et non pas
    sa résistance) retarde l'établissement du courant, on peut avantageusement faire une
    acquisition en remplaçant la bobine par un résistor de même résistance: on voit ainsi
    que le courant s'établit instantanément. Lors du transfert du logiciel d'acquisition
    vers regressi, bien demander un transfert vers une nouvelle page du même fichier, cela
    pour permettre les comparaisons. |  
    | Faire quelques acquisitions avec la bobine, pour différentes positions du noyau
    (y compris noyau retiré complètement). Si la bobine comporte une prise médiane,
    modifier le nombre de spires en conservant la position du noyau. Garder une trace des
    paramètres utilisés en saisissant un commentaire ou une valeur dans la boîte de
    dialogue du transfert. |  
 
2. Comparaison des différentes pages d'acquisition
  
charger le fichier
Regressi 
A. Modélisation dans une page d'acquisition
    | Dans la fenêtre 'Graphiques', clic-D pour choisir 'Modélisation' dans
    le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondante    , ou raccourci clavier "F9": un volet
    supplémentaire s'ouvre alors dans la partie gauche de la fenêtre graphique. Saisir(2) dans la zone "Expression du modèle"
    le type de fonction choisi sous la forme (ici fonction exponentielle):  |  
 
i(t)=Imax*(1-exp(-t/tau)) 
  ce qui revient à demander au logiciel de chercher pour
  quelles valeurs de Imax et tau la courbe exponentielle théorique collera
  aux points expérimentaux au plus près (remarque: le caractère grec t peut être obtenu
  en enfonçant la touche Ctrl en même temps que la touche qui donne la lettre
  "t" = lettre latine associée). 
 
NB: On peut utiliser en place de saisie manuelle des
modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(3)
correspondante   ). 
    | Demander au logiciel d'ajuster (clic-G sur le bouton
    "ajuster"   ) le modèle
    à la courbe expérimentale en calculant la valeur des paramètres figurant dans
    l'équation du modèle. Dans le cas d'un modèle exponentiel, il faut souvent 'aider' le
    programme: il suffit alors d'indiquer dans les cases où sont affichées les valeurs des
    paramètres une valeur très approximative, au moins pour la constante de temps tau,
    et demander à nouveau l'ajustage automatique |  
    | L'ajustage peut aussi être réalisé manuellement: après avoir placé
    le curseur dans une des cases où figure une valeur de paramètre, il suffit de la faire
    varier (NB: changement de signe possible uniquement par clic sur le bouton   ) en cliquant sur une des flèches     
    d'ajustage: le tracé du modèle sur le graphique n'est actualisé au fur et à mesure que
    si le bouton 'Tracé auto   ' est
    enfoncé |  
    | Constater dans l'onglet "Paramètres" de la fenêtre
    "Grandeurs" que les résultats de la modélisation y apparaissent aussi sous
    forme de deux nouvelles colonnes qui y ont été créées pour Imax et tau |  
    | Comparer la valeur de Imax trouvée par la modélisation à la valeur de
    l'intensité en régime permanent donnée par la loi d'Ohm: |  
 
Im = E / (R+r) 
    | Constante de temps tau: Sachant que l'on a ici: Tau = L / (R+r), on
    peut utiliser le résultat de la modélisation pour tau soit pour calculer une des
    résistances soit pour déduire la valeur de L et la comparer à celle qui est
    marquée par le fabricant |  
    | A ce stade, on peut éventuellement mettre fin à la modélisation: dans la
    fenêtre 'Graphiques', clic-D pour choisir 'Fin modélisation' dans le menu contextuel, ou
    clic-G sur l'icône correspondante    ,
    ou raccourci clavier "F9".  |  
 
B. Modélisation des pages suivantes
    | Passer à la page suivante en cliquant sur la flèche      de
    changement de page située dans la barre d'icônes principale (en haut de la fenêtre
    logicielle), ou bien utiliser le menu "Page/Suivante", ou encore le raccourci
    clavier F8; ré activer le mode "Modélisation" dans le cas où il avait été
    quitté |  
    | L'équation du modèle se trouvant déjà dans la fenêtre de modélisation, il
    suffit de cliquer sur le bouton "Ajuster"   pour faire apparaître la nouvelle valeur des paramètres dans la page
    courante; simultanément, le programme complète la liste dans l'onglet
    "Paramètres" de la fenêtre "Grandeurs", à la ligne de la page
    courante |  
    | En fonction des résultats, on peut décider de lancer une nouvelle acquisition,
    ce qui peut s'effectuer soit en basculant préalablement vers le programme d'acquisition
    (clic sur l'icône   ), soit de
    l'intérieur de Regressi en "tâche de fond" en cliquant sur l'icône(4)   (le logiciel d'acquisition attend alors le signal de synchronisation 
    déclenchement  pour démarrer l'acquisition et transférer aussitôt ses données
    vers Regressi qui sera resté au premier plan pendant ce temps-là!).  |  
 
C. Propriétés de la courbe exponentielle
1. Tracé de l'asymptote et de la tangente à l'origine
   En restant dans la Fenêtre de modélisation,
  saisir(5) à la suite de l'équation du modèle sur
  deux nouvelles lignes: 
      i(t):=Imax pour obtenir le tracé de l'asymptote. 
      i(t):=Imax*t/tau pour obtenir la tangente à l'origine
  (le signe ":" indique au programme qu'il doit
  tracer ces fonctions avec les valeurs trouvées lors de la modélisation). 
  Valider de la même façon que lors de la modélisation. 
  
2. Exploitation
    | Observer avec le curseur "Réticule" que la tangente à l'origine coupe
    l'asymptote au point d'abscisse tau |  
    | Observer avec le curseur "Données" (dans la boîte de dialogue
    correspondante, choisir un seul curseur, et décocher 'pente' et 'écart') que:
    
        | Au temps t = tau, la tension du condensateur atteint 63% de
        sa valeur finale |  
        | Au temps t = tau, la tangente à l'origine coupe
        l'asymptote |  
        | Lorsque cette tension atteint 95% de sa valeur finale on a t= 3*tau |  
        | Lorsque cette tension atteint 99% de sa valeur finale on a t= 5*tau. |  
     
   |  
 
    | Les points correspondants du graphique peuvent être mis en évidence par le
    curseur 'Modélisation' lorsqu'une modélisation a été effectuée préalablement: il
    suffit alors de rentrer une valeur d'ordonnée pour uc dans la boîte
    "Valeur du modèle" qui s'ouvre, et de la valider (touche "Entrée"),
    pour que la valeur correspondante de l'abscisse apparaisse dans le même tableau et que
    les lignes de rappel correspondant à ces coordonnées s'affichent sur le graphique (une
    nouvelle validation efface les lignes de rappel) |  
    | Même sans modélisation préalable, ces lignes de rappel peuvent être
    tracées automatiquement par le programme en demandant le curseur "Réticule":
    positionner précisément le réticule à l'aide du pointeur, et la frappe de la barre
    d'espace ou de la touche "Entrée" marque le graphique à l'emplacement du
    réticule |  
 
    | Ces points peuvent aussi être utilement marqués d'une flèche et d'un
    commentaire avec le Curseur 'Texte'; ces informations textuelles seront sauvées avec le
    fichier. |  
 
  
charger le fichier
Regressi 
Dans l'esprit des nouveaux programmes de Terminale S par exemple, on
peut définir la notion d'inductance sans modélisation de i(t), directement après
l'acquisition: il suffit d'étudier pour cela la relation:  , et de s'en servir pour calculer la valeur de l'inductance. 
A. Calcul de la dérivée de i(t)
    | Ouvrir l'onglet 'Expressions' de la fenêtre
    'Grandeurs' et saisir directement dans une nouvelle ligne (touche "Entrée" pour
    le saut de ligne comme dans un traitement de texte): 
     |  
 
deriv = diff(i,t)
           (6) 
  ce qui demande de créer une nouvelle variable nommée 'deriv'(7) et représentant la dérivée de i par rapport
  à t. On peut ajouter dans une autre ligne la signification de cette variable en la
  faisant précéder du signe ' qui lui donne la signification d'un simple commentaire: 
 
'deriv: dérivée de i(t) 
    | Valider par la touche F2 ou en cliquant sur
    l'icône   . Le tableau dans l'onglet
    "Variables" est automatiquement mis à jour. Dans l'onglet
    "Coordonnées" de la fenêtre "Graphiques, la nouvelle variable deriv
    est disponible dans les listes déroulantes; choisir: 
    
        | en abscisses: deriv 
       |  
        | en ordonnées: e. 
       |  
        | Supprimer les autres ordonnées en cliquant sur la 1
        ère ligne, restée vide, des listes déroulantes correspondantes. 
       |  
     
   |  
 
On obtient ainsi la représentation de  . 
B. Étude de la relation  
1. Notion d'auto-inductance à partir de la page courante
  
charger
le fichier Regressi 
2. Calcul de cette auto-inductance L
    | Elle se fait par modélisation des courbes obtenues précédemment: demander
    l'ouverture du volet de modélisation (F9 ou   ), saisir dans la zone "Expressions" l'équation du modèle:  
    e=-L*derivet cliquer sur le bouton d'ajustement   : la valeur correspondante de L apparaît simultanément sous la zone de
    saisie, et dans l'onglet "paramètres" de la fenêtre "Grandeurs" |  
    | Dans le cas où la courbe à modéliser comporte un ou plusieurs points aberrants
    (c'est par exemple le cas dans le graphique ci-dessus pour le point à l'extrémité
    inférieure pour la bobine sans noyau: ce point provient en fait de la méthode du calcul
    de la dérivée aux extrémités de l'intervalle), deux solutions s'offrent:
    
        | soit supprimer ces points aberrants: cliquer dessus, ou à côté, pour le
        sélectionner avec le pointeur, puis appuyer sur la touche 'Suppr'(8)
         |  
     
   |  
  
      | soit restreindre l'intervalle de modélisation en précisant ses nouvelles
      bornes: cliquer sur l'icône   ,
      choisir la ligne du modèle étudié dans la liste déroulante qui s'ouvre, et délimiter
      la zone à modéliser par cliquer-glisser du pointeur (elle apparaît au fur et à mesure
      en grisé); deux croix matérialisant la zone retenue, les déplacer éventuellement par
      cliquer-glisser; puis cliquer à nouveau sur le bouton 'ajuster'   pour mettre à jour les valeurs des
      paramètres du modèle.  |  
   
 
3. Comparaison entre les différentes pages
Superposer les pages pour faciliter la comparaison
(icônes   ou   ), en choisissant éventuellement les pages à superposer
(   ), compléter le graphique par
l'identification des pages (icône   )
au moyen de leur commentaire et (ou) de la valeur du paramètre L. On voit ainsi
que l'auto-inductance augmente avec le nombre de spires et la présence plus ou moins
importante de fer à l'intérieur de la bobine. 
On peut par exemple vérifier que la portion de l'énergie We
dépensée (par le générateur) pour établir le courant dans la partie inductive de la
bobine (dans le modèle équivalent série d'une bobine) est égale à chaque instant à
l'énergie magnétique Wm stockée dans celle-ci (sans inclure dans ce calcul
la partie de l'énergie fournie par le générateur et qui sert seulement à compenser les
pertes 'Joule' dans R et r). 
    | Dans la fenêtre 'Grandeurs', saisir sur deux nouvelles lignes les expressions: |  
 
We = intg(e*i*0.001,t) 
Wm = 0.5*L*sqr(i*0.001), 
    | Ajouter éventuellement leur signification (commentaire de
    variable) sur une ligne supplémentaire en la faisant précéder d'un signe ': 
   |  
 
'We: énergie cédée par le générateur 
'Wm: énergie magnétique stockée dans la bobine 
  
charger le
fichier Regressi 
NB: pour que la comparaison précédente ne soit pas une tautologie, il
faut évidemment remplacer L dans l'expression de Wm par sa valeur
numérique telle qu'elle est indiquée par le fabricant, et non pas par celle déduite de
la modélisation par la formule  , ce qui reviendrait à intégrer ce qu'on vient de dériver! 
    | Revenir à la fenêtre 'Graphiques' en demandant les coordonnées:
    
        | t en abscisses |  
        | We et Wm comme ordonnées (à gauche), avec éventuellement i
        ou e comme 3è ordonnée (à droite, puisque unité différente) pour suivre
        l'évolution des énergies en concordance des temps avec le courant ou la f.é.m. |  
     
   |  
 
On peut ainsi constater l'évolution symétrique des deux
énergies étudiées (l'une est destinée à 'alimenter' l'autre. 
On suppose dans ce paragraphe que les acquisitions
réalisées dans chaque page l'ont été avec la même valeur de (R + r),
mais avec des valeurs différentes de L qui sont parfaitement connues par
étalonnage ou indications du constructeur. Il faut aussi que tau ait été
déterminée préalablement dans chaque page, soit par modélisation, soit par une autre
méthode (ex vu au paragraphe IV C 2: abscisse du point d'intersection de la tangente à
l'origine à la courbe i(t) et de son asymptote; voir alors au paragraphe suivant
comment créer une nouvelle grandeur dans l'onglet des paramètres).
    | Rentrer d'abord dans l'onglet 'Paramètres' de la fenêtre 'Grandeurs' les
    valeurs du paramètre L: cliquer-G sur l'icône   (ou cliquer-D sur la fenêtre et choisir 'Créer une grandeur');
    cocher 'Paramètre expérimental', et achever de renseigner la boîte de dialogue
    'Création d'une grandeur': nom (L), unité (H). Remplir alors avec les
    valeurs connues de L la nouvelle colonne qui est apparue |  
    | Ouvrir la fenêtre 'Graphe des paramètres' soit par clic-G sur son icône   située sous la barre de menus générale (juste
    à droite de l'icône 'Statistiques'), soit par le menu 'Fenêtres' |  
    | En accédant à la boîte de dialogue 'Coordonnées' de cette fenêtre, choisir
    la représentation tau = f(L); constater qu'elle est linéaire |  
    | Demander de modéliser cette représentation: le coefficient directeur calculé
    ainsi fournira une valeur expérimentale très précise de la résistance, suivant la
    relation   . |  
 
  
charger le fichier
Regressi 
retour sommaire
chapitre en cours
  
(1) Un clic-G
sur la petite icône   qui surgit à ce
moment permet de sélectionner seulement certaines pages parmi toutes celles du fichier.
(2) Il faudra
évidemment remplacer t par (t-t0) si la
courbe ne passe pas par l'origine
(3) accessible
seulement si ce choix a été coché dans l'onglet 'Modélisation' du menu 'Options'.
(4) Cette
icône "acquis. en tâche de fond" n'est active que si elle a été cochée dans
la boîte de dialogue "Option" / onglet "Menus
"
(5) Adapter
toutes les expressions dans le cas de l'ouverture du circuit (disparition progressive du
courant)
(6) l'aide sur
la syntaxe des fonction dans Regressi s'appelle en cliquant sur l'icône   de la même fenêtre
(7) un nom de
variable dans Regressi peut comporter jusqu'à 8 caractères alphanumériques non
accentués
(8) avec
Windows 98, et pour des raisons difficilement compréhensibles, utiliser celle du pavé
numérique
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