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matières
 CHUTE LIBRE (avec MAGNUM) 
  
 I   
Objectifs 
 II  Matériel et montage 
 III Acquisition (avec GTI, ou GTS2, ou Orphy portable2)   
 IV  Exploitation dans Regressi 
 V   Étude énergétique
  
Fichier
Word correspondant 
  
  
    
    
        | Étudier un mouvement de chute libre dans l'air. |  
        | Trouver avec le maximum de précision la valeur de l'accélération
        de la pesanteur au lieu de l'expérience. |  
      
        | Saisir dans Regressi une constante avec son unité. |  
        | Déduire de l'acquisition les énergies cinétique, potentielle, et
        mécanique. |  
        | Vérifier la conservation de l'énergie mécanique. |  
        | Modéliser les variations de x(t), et v(t) pour en déduire
        l'accélération (et la vitesse initiale) du mouvement. |  
       
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A. Principe du matériel utilisé
1. Le capteur
Ces capteurs utilisent tous les deux un codeur incrémental:
 lire
      le principe de ce codeur.
 
2. La mise en œuvre du capteur DB15 à reconnaissance automatique
Visionner l'ensemble: 
  
  
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       (1) =>BRANCHER LE
      CAPTEUR DB15 SUR N'IMPORTE LAQUELLE DES PRISES G, H (I, J) DISPONIBLES 
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       => (2) LE CAPTEUR EST INSTANTANÉMENT
      RECONNU SUR L'ÉCRAN DU LOGICIEL D'ACQUISITION:
         
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 POUR VÉRIFIER LE BON
FONCTIONNEMENT DU CAPTEUR, IL ET ALORS VIVEMENT CONSEILLÉ DE RÉALISER LE TEST
SUIVANT:   
  
    | (1) déplacer la réglette dans les
      deux sens: | 
    (2) les TROIS carrés doivent passer
      au vert: | 
   
  
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 NB: Précaution indispensable:  
  
 NB: Si vous avez l'habitude d'utiliser la platine de
  raccordement sur Orphy, il faut débrancher préalablement la nappe de liaison
  à Orphy, ou tout au moins s'assurer que l'interrupteur de
  "synchronisation" EF0/EF1 est sur la position neutre 'Arrêt'.   
 
3. Son principe de fonctionnement (pour ceux qui veulent tout comprendre!)
  
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       La fourchette optique de Magnum utilise un capteur
      bi-faisceaux: pour chacun d'eux, une diode émettrice envoie un faisceau
      infrarouge en direction d'un capteur (phototransistor). Le passage d'un
      barreau opaque de la réglette occulte le faisceau. 
      
          | Un capteur est relié à une entrée binaire (EB), qui est ainsi
          mise à l'état haut ou bas |  
          | l'autre capteur est relié à une entrée front (EF), qui détecte
          ainsi les fronts montants et descendants (=passage rapide de
          l'état haut à l'état bas, ou inversement) |  
       
      Le logiciel synthétise l'ensemble des 2 informations,
      pour compter le nombre de barreaux qui ont défilé. Le produit par le pas
      de 1.8 mm (et non pas 3.6, car comptage identique des fronts montants
      et descendants) donne l'abscisse x. Le comptage simultané du temps
      permet de fournir t à chaque arrivée de barreau.  | 
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B. Mise en place
  
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       Installer la fourchette optique en position horizontale
      sur son support, au bord d'une table, pour laisser tomber dans le vide le
      mobile (réglette transparente de Magnum); disposer au pied un carton avec
      de la mousse pour amortir le choc de la réception de la réglette.
      Maintenir le mobile par un fil permettra de le lâcher sans risque d'effet
      sur sa vitesse initiale: couper, ou mieux, brûler le fil, pour déclencher
      le mouvement. 
      La flèche gravée à l'intérieur d'une des deux dents
      de la fourchette optique indique le sens positif des déplacements
      considéré par le logiciel, mais pas nécessairement celui des mouvements
      réels. 
      Raccorder la fourchette optique aux prises A et E, en
      vérifiant bien que l'entrée front EF0 d'Orphy n'est pas raccordée par
      ailleurs: désactiver EF0 sur l'inverseur déclencheur du module de
      raccordement, ou débrancher carrément ce module de raccordement.  | 
   
 
C. Précautions
  
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 NB: Si vous avez l'habitude d'utiliser la platine de
raccordement sur Orphy, il faut débrancher préalablement la nappe de liaison à Orphy,
ou tout au moins s'assurer que l'interrupteur de "synchronisation" EF0/EF1 est
sur la position neutre 'Arrêt' 
  
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A. Réglages
  
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       Dans l'écran du logiciel d'acquisition (GTI ou GTS2),
      cliquer (en haut à droite de l'écran) sur la petite zone active
      "Mode d'acquisition", puis cocher "Magnum" dans la
      boîte de dialogue; valider. 
      Cliquer sur la petite zone active "Fourchette
      optique" (en haut à droite) pour ouvrir la boîte de configuration
      de Magnum; bien vérifier que  l'entrée active(0) est EF0 (c'est la seule qui
      soit raccordée à Orphy dans la prise din A), renommer éventuellement la
      variable d'acquisition;  a,
      q, etc.
      (inutile de choisir le nombre de points par période). Valider. | 
   
 
B. Acquisitions
  
    
      
          | 
     C'est de toute façon la frappe de la barre
    d'espace (ou clic sur le bouton "Acquisition") qui déclenche
    l'acquisition: la petite boîte d'acquisition en cours s'ouvre alors au
    milieu de l'écran:  |  
          | 
           L'acquisition s'achève automatiquement
          au bout du temps choisi (si la case "Arrêt auto" a été
          cochée), ou manuellement par frappe de la touche "Entrée"
          (ou clic sur le bouton d'arrêt) dans tous les cas.  |  
       
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Charger
l'acquisition pré réglée: 
C. Transfert
  
    | Cliquer sur   
    pour transférer les données vers Regressi |  
    | dans la fenêtre "Grandeurs" de Regressi (à ouvrir avec   ),
    on dispose alors dans l'onglet "Variables" d'un tableau à 2 variables: t, et x ;
    observer leurs valeurs.
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A. Remarques sur le dispositif d'acquisition
  
    
      
          | Un certain nombre de questions peuvent à ce stade être
    déjà posées aux élèves pour les faire réfléchir sur l'outil d'acquisition et les
    principes de son fonctionnement: 
          
              | La vitesse initiale est-elle nulle; pourquoi? 
             |  
              | L'abscisse initiale est-elle nulle; pourquoi? 
             |  
              | Que peut-on remarquer dans la progression des valeurs de
        x? Expliquer pourquoi. 
             |  
              | De quoi dépend le nombre de valeurs de x acquises?
              Pourquoi ce nombre n'est-il pas modifiable? 
             |  
              | Déduire le pas de la réglette et le nombre de ses
        barreaux qui a été utilisé. 
             |  
           
         |  
       
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      | 
   
 
B. Nature du mouvement
  
    | En observant le tableau, comment peut-on montrer que le mouvement est
    accéléré? |  
   
  
      | Comment montrer que l'accélération est constante? |  
   
  Conclure sur la nature du mouvement (type de loi horaire). 
  Une première détermination de l'accélération peut alors
  être déduite du tableau du tableau, l'autre le sera ensuite par
  modélisation. 
C. Modélisations
de x(t)
  1. Graphique des variations de x(t)
   
Dans la fenêtre 'Graphiques'   ,
observer les variations de x(t) pour constater que la pente n'est pas
constante. Des points erronés, en début ou fin d'acquisition, peuvent être
supprimés directement dans le graphique (sélection par clic-G, puis frappe de
la touche "Suppr"), ou après mise en sur brillance dans le tableau de
valeurs ( puis touche "Suppr", ou clic-G sur icône   ). 
2. Modélisations des variations de x(t)
Cliquer-D pour choisir 'Modélisation' dans le menu
contextuel, ou cliquer-G sur l'icône correspondante   ,
ou frapper touche F9: un volet supplémentaire s'ouvre alors dans la
partie gauche de la fenêtre graphique. Saisir dans la zone "Expression du
modèle" le type de fonction choisie. 
  
    | 
 Il peut être intéressant de ne pas
donner tout de suite aux élèves la bonne solution, mais de leur faire comparer
les modèles linéaire et parabolique. Saisir pour cela: 
x=0.5*g*t^2+b*t+c 
x=b'*t+c' 
et valider par l'icône de mise à jour   ,
ou touche F2, ou double frappe de la touche Entrée (1). 
     | 
      | 
   
 
Demander au logiciel d'ajuster (clic-G sur le bouton
"ajuster"   )
le modèle à la courbe expérimentale en calculant la valeur des paramètres
figurant dans l'équation du modèle: 
N.B. L'ajustage est automatique dans le cas du modèle affine
si ce choix a été coché dans l'onglet 'Modélisation' du menu 'Options'. 
  
charger le fichier
Regressi 
    | Comparer les écarts relatifs modèle/expérience indiqués dans chaque
    cas par le logiciel, et valider ainsi le choix du modèle parabolique. On
    obtient une valeur expérimentale de g très proche de la valeur
    optimale: ici 9.77 m/s². |  
 
On peut utiliser en place de saisie manuelle des modèles
prédéfinis (2) (accès par clic-G sur icône correspondante   ):
dans ce cas, le modèle proposé porte uniquement sur la première variable
située sur l'axe de gauche. 
D. Calcul et modélisation de v(t)
  1. Calcul de la dérivée
 
Les nouvelles variables (au sens de Regressi, en réalité
elles-mêmes fonctions d'autres variables) se créent dans la fenêtre
"Grandeurs", dans l'onglet "Expressions", à la suite des
commentaires importés de l'acquisition: 
    | Dans l'onglet "Expressions", saisir avec la syntaxe
    (3) de Regressi: |  
 
  
    
    v=diff(x, t) 
     
   
  
  
    | Dans la fenêtre "Graphiques", faire afficher le
    graphe des variations de v(t): cliquer-G sur l'icône   ,
    et ajouter 
    une 2è ordonnée v, à droite, puis valider.
    Remarquer que cette fois-ci la représentation graphique est rectiligne.
  |   
  
  2. Modélisation
   
Revenir à la modélisation dans la fenêtre
"Graphiques". Saisir dans la zone "Expression du modèle" le
type de fonction choisie sous la forme: 
v=a*t+v0 
et valider par l'icône de mise à jour  .
On obtient une nouvelle détermination expérimentale de g très proche
de la précédente. 
Ces nouvelles variables se créent comme précédemment dans
la fenêtre "Grandeurs" (onglet "Expressions"). Commencer
par saisir la valeur de la masse du mobile, avec son unité: 
m=0.031_kg 
et valider de la façon habituelle (   ,
ou F2, etc.). La masse devient ainsi un paramètre global, réutilisable
dans des formules littérales avec l'unité S.I., à n'importe quelle page du
fichier Regressi ouvert. 
A. Énergie cinétique
Saisir sur une nouvelle ligne (saut de ligne par touche
"Entrée") du "mémo": 
Ec=½*m*sqr(v)  3
Après validation, la variable correspondante remplit une
nouvelle colonne dans l'onglet "Variables". 
B. Énergie potentielle
  
    | 
       Celle-ci n'est définie qu'à une constante près,
      dépendant du niveau choisi comme référence. Si on choisit par exemple
      celui situé à 30 cm en dessous du niveau de départ, saisir sur une
      nouvelle ligne du "mémo": 
      
      Ep=m*9.81*(0.3-x) 
      
      et mettre à jour. L'unité de g = 9.81 m/s²
      étant inconnue du logiciel, il faut passer dans l'onglet
      "Incertitudes/Unités" pour indiquer manuellement l'unité de Em;
      à moins d'avoir déclaré initialement g comme paramètre global
      avec son unité (comme on l'a fait plus haut pour m).  | 
      | 
   
 
C. Énergie mécanique
Rentrer alors: 
Em=Ep+Ec 
pour créer la variable d'énergie mécanique. Observer dans
le tableau des variables les variations éventuelles de l'énergie mécanique
(cas de frottements parasites contre la fourchette), ou sa constance (en
général très bien vérifiée, grâce à la forme aérodynamique du mobile
utilisé). 
D. Visualisation graphique
Passer dans la Fenêtre "Graphiques" et demander
par la boîte "Coordonnées" l'affichage des ordonnées Ep, Ec, et Em
à gauche, en choisissant éventuellement d'afficher x ou v sur l'axe de droite. 
  
charger le fichier
Regressi 
On voit alors très bien l'effet de "vase
communiquant" d'énergie entre les formes potentielle et cinétique au
cours du mouvement. L'énergie mécanique reste bien constante sur la durée de
l'expérience (l'énergie dissipée par les frottements est ici négligeable par
rapport à l'ordre de grandeur de l'énergie totale). 
Passer dans la Fenêtre "Graphiques" et demander dans la boîte
"Coordonnées" ou   l'affichage
d'ordonnées supplémentaires pour Ep, Ec, et
Em à gauche, en choisissant éventuellement d'afficher  x ou v sur l'axe
de droite. On voit alors très bien l'effet de "vase communiquant" d'énergie
entre les formes potentielle et cinétique au cours du mouvement. L'énergie mécanique
reste bien constante, sauf pour les petites valeurs d'angles: l'énergie dissipée par les
frottements y devient moins négligeable par rapport à l'ordre de grandeur de l'énergie
totale. 
 
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(0) choix
possible seulement dans les versions anciennes de Regressi (avant été 2002);
dans les versions plus récentes, EF0 est imposée par le logiciel, et le choix
n'apparaît plus dans la boîte de dialogue. 
 
(1) La simple frappe de
cette touche effectuant un saut de ligne, comme dans un traitement de texte.
(2) accessibles
seulement si ce choix a été coché dans l'onglet 'Modélisation' du menu
'Options'. 
(3) Consulter
l'aide sur la syntaxe par l'icône   .
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