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matières
 OSCILLATIONS LIBRES d'un circuit
R-L-C: 
cas des oscillations NON ENTRETENUES 
  
I    Objectifs 
II   Acquisition et variables transférées 
III  Visualisation de l'intensité i(t) et de uc(t) 
IV   Différents régimes d'amortissement 
V    Modélisation 
VI   Étude de la pseudo période 
VII  Étude énergétique 
VIII Description par le portrait de phase
Fichier
Word correspondant 
  
A. Montage d'étude et principe mis en uvre
Le dispositif doit permettre le déclenchement de
l'acquisition au même instant que le basculement de l'inverseur déclencheur. 
  
  
    | (1) charge du
    condensateur | 
    (2) décharge du
    condensateur dans le circuit R-L-C  | 
   
 
 
Dans un premier temps, le montage ne comporte pas de dispositif
d'entretien d'oscillations (tel que le montage dit 'à résistance négative' utilisant
par exemple un amplificateur opérationnel): 
    | principe du montage:
    
        | avec l'interrupteur sur la position (1) le condensateur se charge
        vers la f.é.m. du générateur, instantanément puisque la constante de temps du circuit
        de charge est alors nulle. L'acquisition de cette 1 ère phase ne présente pas
        d'intérêt |  
        | l'interrupteur basculant sur la positon (2) le condensateur peut
        se décharger dans le circuit R-L, où la variation de courant dans la bobine
        induira à son tour une f.é.m. qui permettra de re-charger le condensateur: c'est le
        mouvement d'oscillation des charges électriques dans le circuit R-L-C |  
     
   |  
 
  
      | 
    
    
        | Le rôle du résistor R est double: 
        
            | amortir les oscillations par effet Joule; pour pouvoir modifier cet amortissement
            (et donc étudier le rôle de la valeur de R) la valeur de R doit être réglable dans une
            large gamme; prendre par exemple des décades *1 000 + *100 + *10 reliées en série |  
            | servir de shunt d'acquisition de l'intensité i qui circule dans les trois
            dipôles en série lorsque l'interrupteur est sur la position (2), en prélevant la
            tension R*i à ses bornes; il doit donc être un résistor de précision pour permettre un
            calcul juste de i. |  
         
       |  
     
   | 
   
 
 
    | Le fléchage de i d'après celui de uc, en suivant la convention
    récepteur pour le condensateur, entraîne par continuité dans le circuit que la tension
    aux bornes du résistor R (convention récepteur) est fléchée en sens inverse de celle
    qui est mesurée sur la voie EA1: il est donc préférable de demander l'inversion du signe(1) de cette tension uR lors de la
    configuration de l'acquisition, par le biais de l'étalonnage manuel. Dans le cas
    contraire, il faudra juste après l'acquisition, et avant toute exploitation, créer une
    variable de signe opposée. |  
    | Si on n'a pas besoin de faire varier l'amortissement (étude du régime
    pseudo-périodique uniquement) une solution complémentaire peut être, en prenant par
    exemple R = 100 ohms, de déclarer sur EAD1 un capteur d'intensité (qui est le shunt R) et
    de rentrer lors de son étalonnage manuel la correspondance: |  
 
  
    | tension
    sur EAD1 (uR en V): | 
  
    grandeur
    mesurée (i en mA): | 
   
  
    | 0 | 
    0 | 
   
  
    | 1 | 
    -10 | 
   
 
 
  ce qui permet simultanément de réaliser l'inversion de
  signe nécessaire 
 
    | La f.é.m. du générateur ne doit pas dépasser le calibre
    maximum de l'entrée analogique utilisée (± 10 V pour Orphy-GTI2 et GTS 2) |  
  
    | Prévoir une inductance réglable dans un rapport 4 pour pouvoir étudier
    son effet sur les différents paramètres (0.15 à 0.6 par exemple avec les bobines
    habituelles de collections de Labos). Prévoir de même un rapport 4 pour la boîte de
    condensateurs (4 à 16 µF par exemple) |  
    | Réaliser les acquisitions dans différentes pages, en faisant varier un seul des
    paramètres à la fois: R, L, ou C:
    
        | pour l'amortissement, chercher pour quelle valeur de R (résistance
        critique) on passe du régime pseudo-périodique au régime non périodique |  
        | pour le condensateur, commencer par exemple par une capacité de 16 µF, puis la
        diviser par 2, par 4 |  
        | pour la bobine, commencer alors par une inductance de 0.15 H, puis la multiplier
        par 2, par 4. |  
     
   |  
 
B. Réglages logiciels d'acquisition  
  
    | 
    Abscisse: | 
    Voies actives:  | 
    Enregistrement:  | 
    Déclenchement (synchro):  | 
   
  
     
    Temps 
    t  | 
    EAx:  | 
    Variable:  | 
    Signe:  | 
    Cal:  | 
    Unité:  | 
    Nombre points:  | 
    Durée:  | 
    Front sur EF0 
    ou 
    Seuil: EA D1  10 mV 
    ou 
    Seuil avec pré acquisition | 
   
  
    EA x | 
  
    uC  | 
    ±  | 
    2.5  | 
    V  | 
     
     100  | 
     
     50 ms  | 
   
  
    EA D1 | 
  
    uR  | 
    ±  | 
    0.5  | 
    V  | 
   
  
    |   | 
   
 
 
  
   
 
* avec ORPHY-PORTABLE
2, brancher:  
une capsule ±6 V (uC) et une capsule ±2 V (uR).
Charger l'acquisition
pré réglée: 
  
C. Variables transférées
Ä t, uC, et uR
ou i suivant le choix fait précédemment.
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables),
cliquer-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou cliquer-G sur l'icône
correspondante  : 
    | t en abscisses |  
    | uR ou i en ordonnées (à gauche) |  
 
On a ainsi la représentation graphique de uR = f(t) ou i =
f(t). 
Ä Il est préférable de demander aussi lors du transfert celui des paramètres L
et C après les avoir indiqués dans la boîte de dialogue du transfert, avec leurs
valeurs dans chaque page d'acquisition.
A. Calcul et affichage de l'intensité 
    | Dans le cas le plus fréquent, l'amortissement doit pouvoir être
    modifié et R n'a donc pas une valeur unique: une bonne solution de traitement ultérieur
    (calcul de l'intensité dans chaque page d'acquisition) est de créer R comme paramètre de page(2). Cliquer pour cela sur
    l'icône   et renseigner la boîte de
    dialogue qui s'ouvre en cochant 'paramètre expérimental' et en indiquant R, en W ; le
    commentaire apparaît dans l'onglet 'Expressions' précédé du signe ', et une nouvelle
    colonne dans l'onglet 'paramètres', où il n'y a plus qu'à saisir manuellement la valeur
    de R page par page en fonction de l'amortissement choisi pratiquement |  
  | L'intensité se déduit par la loi d'Ohm. Revenir dans l'onglet 'Expressions', et
    saisir directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo': |  
 
i=uR / R 
  pour créer la nouvelle grandeur i, et valider par la touche 'F2'
  ou en cliquant-G sur l'icône clignotante   ; le résultat apparaît alors dans l'onglet 'Variables'. 
 
    
  Charger le fichier
  Regressi  
    | Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D
    pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône
    correspondante    , pour
    ajouter à l'ordonnée choisie précédemment i en ordonnées (à droite, puisque
    dans une unité différente, ce qui implique un autre axe avec une autre échelle).  |  
 
Observer le décalage entre les deux courbes et commenter
(quadrature avance de i: intensité max lorsque uc s'annule en croissant). 
B. Vérification de la relation entre u et i pour chacun des
dipôles L-C
1. Relation i(uc) pour le condensateur
   On calcule i d'après la relation:   et on la compare aux valeurs
  expérimentales de i:
    | Dans l'onglet 'Expressions' de la fenêtre 'Grandeurs', saisir la relation précédente
    sur une nouvelle ligne dans la syntaxe (voir icône    ) de Regressi: |  
 
  
    
      
        
          
            
              
                
                  
                    
                      
                        y=diff(uc,t)  
                       
                     
                   
                 
               
             
           
         
       
     
   
  suivie dans une autre ligne de: 
  
    ic = C * y 
   
  car la fonction diff doit apparaître seule sur une ligne 
 
    | Comparer alors i avec ic. |  
 
2. Relation u(i) pour la bobine
  On calcule de même uL d'après la relation   et on la compare à uL
  expérimental déduit de l'acquisition par la loi des mailles, en saisissant sur de
  nouvelles lignes: 
  uLex = -uc-(R+r)*i 
  en deux étapes aussi:  
  x = diff(i,t) 
  suivi de: 
  
    uL = L*x. 
   
A. Description 
Faire défiler les différentes pages acquises avec les
flèches de défilement      situées dans la barre d'icônes principale (ou
bien touches F7/F8, ou menu 'Page: Suivante / Précédente'): on observe que:
    
        | pour les faibles valeurs de R le régime est oscillatoire |  
        | au fur et à mesure que R augmente les enveloppes des oscillations se rapprochent
    de l'axe des temps |  
        | au-delà d'une certaine valeur de cette résistance il n'y a plus du tout d'oscillations
    (régime critique) |  
        | si R augmente encore, l'intensité est plus longue à tendre vers zéro |  
     
B. Comparaison de différentes pages d'acquisition
    | Choisir d'abord (Fen. Graphiques / Coordonnées   ) une seule ordonnée de façon à revenir
    à une seule représentation à l'écran: uc(t) ou i(t). Toujours dans la Fenêtre
    'Graphiques', cliquer-D et choisir dans 'Coordonnées' ou 'Options': 'Superposition des pages(3)'. On peut ainsi comparer l'aspect des
    différentes courbes entre elles, et discuter qualitativement l'incidence de la valeur de
    la résistance et de la capacité.  |  
 
    | Une légende distinguant chaque courbe est ajoutée automatiquement avec
    l'icône   "Identification
    pages" ou le menu contextuel (clic-D / Identifier pages): 
    
        | choisir ici R comme paramètre dans les options d'identification |  
        | cocher éventuellement les commentaires dans la même boîte pour les
        faire figurer dans la légende d'identification de chaque courbe (ce commentaire de page
        est modifiable à tout instant dans la ligne de saisie où il apparaît à droite de la
        barre principale d'icônes de la fenêtre logicielle) |  
        | le 'curseur texte' permet d'ajouter un commentaire commun à toutes les
        courbes du graphique: cliquer-G sur ce type dans la liste déroulante des curseurs,
        cliquer-G sur le graphique à l'emplacement souhaité du commentaire et relâcher le
        pointeur, saisir dans l'onglet 'texte' de la boîte qui s'ouvre automatiquement le texte
        du commentaire; dans l'onglet 'options' choisir entre les différentes présentations
        possibles avant de valider. Ce commentaire peut à tout moment être re positionné par
        cliquer-glisser du pointeur dessus, ou édité par double clic-G. |  
     
   |  
 
  
Charger le
fichier Regressi 
A. Modélisation des régimes pseudo-périodiques
    | Dans la fenêtre 'Graphiques', clic-D pour choisir 'Modélisation' dans le menu
    contextuel, (ou touche F9 ou clic-G sur l'icône correspondante   ): un volet supplémentaire s'ouvre alors
    dans la partie gauche de la fenêtre graphique. S'assurer préalablement que l'unité
    d'angles active est bien le radian (bouton   sorti). Saisir dans la zone "Expression du modèle" le type de
    fonction choisi sous la forme (ici fonction sinusoïde amortie): |  
 
i(t)=a+b*sin(2* p *t/T+j )*exp(-t/t )
  ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur de a, b, T, j , et t
  la courbe théorique colle au plus près aux points expérimentaux. On peut utiliser en
  place de saisie manuelle des modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(4) correspondante   )  
 
  ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur de a, b, T, j , et t
  la courbe théorique colle au plus près aux points expérimentaux. On peut utiliser en
  place de saisie manuelle des modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(4) correspondante   )  
 
  ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur de a, b, T, j , et t
  la courbe théorique colle au plus près aux points expérimentaux. On peut utiliser en
  place de saisie manuelle des modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(4) correspondante   ) 
 
  ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur de a, b, T, j , et t
  la courbe théorique colle au plus près aux points expérimentaux. On peut utiliser en
  place de saisie manuelle des modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(4) correspondante   ) 
    | Demander au logiciel d'ajuster (clic-G sur le bouton
    "ajuster"    ) le
    modèle à la courbe expérimentale en calculant la valeur des paramètres figurant dans
    l'équation du modèle: Regressi passe automatiquement en mode graphique 'points' (au lieu
    de lissage ente les points), ajuste la courbe modèle aux points expérimentaux, et ajoute
    dans l'onglet 'paramètres' de la fenêtre 'Grandeurs' une colonne par paramètre en y
    indiquant la valeur calculée par la modélisation (les valeurs des paramètres figurent
    aussi dans la fenêtre graphique)  |  
 
Dans le cas où la courbe à modéliser comporte un ou plusieurs points
    incohérents avec le modèle (c'est par exemple le cas avec une mauvaise synchro qui
    déclencherait le balayage avant que le condensateur soit en circuit fermé), deux
    solutions s'offrent:
    | soit supprimer ces points aberrants: cliquer dessus, ou à côté, pour
        les sélectionner avec le pointeur, puis appuyer sur la touche 'Suppr(5)' |  
    | soit restreindre l'intervalle de modélisation en précisant ses
        nouvelles bornes: cliquer sur l'icône  ,
        choisir la ligne du modèle étudié dans la liste déroulante qui s'ouvre, et délimiter
        la zone à modéliser par cliquer-glisser du pointeur (elle apparaît au fur et à mesure
        en grisé); la zone retenue est matérialisée par deux croix, qu'on peut éventuellement
        déplacer par cliquer-glisser; puis cliquer à nouveau sur le bouton 'ajuster'   pour mettre à jour les valeurs des
        paramètres du modèle  |  
 
En cas de divergence de la recherche effectuée par le logiciel, on peut:
  
      | soit l'aider en indiquant dans la case du paramètre l'ordre de grandeur
        de sa valeur |  
      | soit placer le curseur dans cette case et en modifier la valeur par
        clic-G sur les flèches de défilement      situées à côté (NB: changement de signe
        uniquement par clic sur le bouton   ). |  
   
B. Tracé automatique des enveloppes
    | Pour demander à Regressi de tracer automatiquement les enveloppes hautes et
    basses, il suffit de saisir dans la fenêtre de modélisation, à la suite de l'équation
    du modèle, les équations des deux enveloppes: |  
 
i(t):=a+b*exp(-t/ t )
i(t):=a-b*exp(-t/ t )
 
   (NB: si on a choisi au départ la méthode des modèles
  pré définis, ces deux équations sont données automatiquement par le programme
  avec celle du modèle). 
    | Selon la démarche suivie, on déduira R ou L de tau, sachant que:  . |  
 
  
charger le
fichier Regressi 
  C. Modélisation des pages successives d'acquisition
Les processus décrits au (A) et (B) précédents
sont renouvelés automatiquement en passant à la page suivante ou précédente (raccourci
F7/F8 ou menu 'Pages'), et en cliquant simplement à chaque fois sur le bouton
d'ajustement   . Le récapitulatif
des valeurs des paramètres de modélisation dans chaque page est ainsi progressivement
complété automatiquement dans l'onglet 'Paramètres' de la fenêtre 'Grandeurs'. 
Pour traiter un seul graphique à la fois à l'écran, quitter
préalablement le mode 'superposition de pages' en allant décocher cette option dans les
boîtes de dialogue 'Options'   ou
'Coordonnées'   .
A. Notion de pseudo-période
 
  Sans être périodique stricto sensu, la courbe passe par
  des maxima, des minima, des zéros croissants (ou décroissants) situés à intervalle
  régulier: cet intervalle représente la pseudo-période T. Pour l'indiquer, le
  curseur 'lignes' permet de placer par cliquer-glisser des lignes (forcées à
  l'horizontalité ou à la verticalité en maintenant enfoncée la touche 'majuscule'
  pendant le tracé); un double clic ultérieur sur la ligne permet de l'éditer (choix
  couleur, choix motif de ligne); un cliquer-glisser sur la ligne permettra de la translater
  pour affiner son positionnement. 
  Le 'curseur données', à condition d'y cocher 'écart' et 'abscisse' indique alors en bas
  de la fenêtre graphique l'écart d t entre deux curseurs liés aux points
  expérimentaux et qu'on peut déplacer par cliquer-glisser du pointeur: c'est le moyen le
  plus rapide de mesurer l'écart entre 2 points homologues d'une courbe uc(t) ou i(t),
  pour pouvoir annoter les flèches de cotation 
  
      
  
  
     Charger le fichier
    Regressi
    Charger le fichier
    Regressi
      
    
  
   
  
  En traitant ainsi successivement les courbes uc(t)
  ou i(t) on montre précisément qu'elles ont la même pseudo-période bien qu'elles
  soient décalées dans le temps l'une par rapport à l'autre.
  
  
B. Calcul préalable (modélisation) ou mesure de T: tableau récapitulatif
de la fenêtre 'Grandeurs'
  
    | Les mesures précédentes de pseudo-période T, faites page par page, peuvent
    être résumées dans l'onglet 'Paramètres' en déclarant T comme paramètre expérimental de page(6). Cliquer pour cela sur
    l'icône   et renseigner la boîte
    de dialogue qui s'ouvre en cochant 'paramètre expérimental' et en indiquant T', en
    secondes (s); le commentaire apparaît dans l'onglet 'Expressions' précédé d'un ', et
    une nouvelle colonne dans l'onglet 'paramètres', où il n'y a plus qu'à saisir
    manuellement la valeur de T' page par page en fonction de la valeur mesurée graphiquement
    au (A) (l'apostrophe après le T vise à distinguer ce paramètre de celui calculé à
    partir de la modélisation pour la même grandeur)  |  
   
    | La modélisation commencée au paragraphe (V A) et poursuivie au (V C) a fourni par
    ailleurs une autre détermination (T)de la pseudo période, dont les valeurs sont
    récapitulées dans l'onglet 'Grandeurs' de la fenêtre 'Paramètres' |  
    | Cette liste (simple ou double) des valeurs de T (et T') permet alors
    l'étude suivante |  
 
C. Étude de la relation T =f(L,C)
1. Approche sommaire
  On constate facilement que: 
    | lorsque la capacité quadruple, à inductance constante, la valeur de T double |  
    | lorsque l'inductance quadruple, à capacité constante, la valeur de T double
      aussi: |  
 
  On peut donc penser que T varie comme la racine carrée de L
  ou de C, et essayer a priori de valider ce modèle sur un plus grand nombre
  de points. C'est ce que permet le graphe des paramètres (voir paragraphe suivant). 
2. Approche systématique dans la page des paramètres 
  La relation théorique est:   pour la période du circuit idéal sans
  amortissement (oscillations entretenues), et on montre que pour un amortissement faible la
  pseudo-période est inférieure de peu à cette valeur. 
  On suppose dans ce paragraphe que les acquisitions réalisées dans quelques pages (3 au
  minimum) l'ont été avec la même valeur de C, inconnue, mais avec des valeurs
  différentes de L dans chaque page et qui sont parfaitement connues (par
  étalonnage ou indications du constructeur). Il faut aussi que T ait été
  déterminée préalablement dans chacune de ces pages, soit par modélisation, soit par
  une autre méthode (vue au paragraphe VI A: mesure directe sur le graphique) 
  
    | Ouvrir la fenêtre 'Graphe des paramètres' soit par clic-G sur son icône   située sous la barre de menus générale (juste
      à droite de l'icône 'Statistiques'), soit par le menu 'Fenêtres' |  
 
    | En accédant à la boîte de dialogue 'Coordonnées' de cette fenêtre, ou avec son
      icône   , choisir la
      représentation T ou T' = f(L); constater qu'elle a une allure
      plutôt parabolique (d'axe horizontal) |  
 
  
Charger le
fichier Regressi 
    | Demander la modélisation en restant dans la fenêtre 'Graphe des
      paramètres', clic-D pour choisir 'Modélisation' dans le menu contextuel, ou clic-G sur
      l'icône correspondante    ,
      ou touche F9: un volet supplémentaire s'ouvre alors dans la partie gauche de la
      fenêtre. Saisir dans la zone "Expression du modèle" le type de fonction choisi
      sous la forme:  |  
 
  T = k*sqrt(L) 
 
  (le coefficient directeur calculé ainsi fournira indirectement une
  valeur expérimentale très précise de la capacité), ou bien
  
  détailler: 
 
T = 2*p
*sqrt(L)*sqrt(C)
 
  de façon à obtenir directement la valeur de L à l'issue de la modélisation  
 
    | Demander au logiciel d'ajuster (clic-G sur le bouton "ajuster"    ) le modèle à la courbe
      expérimentale: on lit alors directement la valeur de C. |  
 
Pour traiter une seule page à la fois à l'écran, quitter
préalablement le mode 'superposition de pages' en allant décocher cette option dans les
boîtes de dialogue 'Options'   ou
'Coordonnées'   . 
A. Calcul des énergies mises en jeu
Dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet
'Expressions', créer (retour ligne avec la touche 'Entrée'): 
    | une nouvelle variable Wé=0.5*C*sqr(uc) 
   |  
  | une nouvelle variable Wm=0.5*L*sqr(i) pour l'énergie magnétique stockée dans
    la bobine |  
  | une nouvelle variable Wtot=Wé + Wm pour l'énergie électromagnétique totale
    oscillant dans le circuit |  
  | une nouvelle variable Wj pour l'énergie perdue par effet Joule dans
    le résistor depuis 
   t=0 jusqu'à t: |  
 
Wj=intg((R+r)*i*i, t)   
Dans ces expressions, on peut laisser une valeur littérale pour
R, L et C si le programme connaît la valeur de ces paramètres (par exemple à
partir des résultats des modélisations effectuées); sinon, mettre à la place leur
valeur numérique. Pour la résistance, ne pas oublier d'inclure celle de la bobine. 
B. Visualisation des transferts énergétiques
1. Énergies électrique et magnétique en concordance
    | Choisir les coordonnées correspondantes (   ) dans la représentation graphique:
    | t en abscisses |  
    | Wé et Wm en ordonnées à gauche |  
 
     |  
   
    | Observer alors à partir des courbes que les deux énergies évoluent en opposition:
    l'une est maximum quand l'autre est minimum, et vice-versa: il y a transfert entre
    une forme d'énergie et l'autre au cours des oscillations |  
 
2. Conservation de l'énergie
    | Observer aussi la diminution inéluctable de chacune des deux formes au cours des
    échanges à cause de la dissipation d'énergie par effet Joule dans les résistances |  
    | On doit donc retrouver à chaque instant dans le terme Wj ce qui disparaît des
    deux autres termes. |  
 
      
  
  
     Charger le fichier
    Regressi
 
 
  
C'est simplement un changement du système de coordonnées vers la
représentation: i = f(uc) avec le temps comme paramètre le long de cette courbe.
Dans Regressi on l'obtient facilement. 
On peut aussi faire directement l'acquisition dans le plan de phases:  
Acquisition dans le plan
de phases: 
A. Portrait de phase seul
 
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu
Fenêtre/graphe Variables), cliquer-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel,
ou cliquer-G sur l'icône correspondante   ,
puis choisir: 
    | uc en abscisses |  
    | i en ordonnées (à gauche) |  
 
On obtient ainsi la représentation graphique de i = f(uc). On
peut l'annoter par des commentaires au moyen du curseur 'Texte'. 
  
 
Charger le fichier Regressi    
Pour pouvoir comparer les différents régimes d'amortissement dans
ce diagramme, repasser en mode 'superposition de pages' (cocher cette option dans les
boîtes de dialogue   ou   ). Observer comment se manifeste dans cette
représentation: 
    | la pseudo périodicité (plusieurs tours autour de l'origine) |  
    | l'amortissement (la distance à l'origine décroît au fur et à mesure) |  
    | la quadrature entre les deux variables (courbe coupant perpendiculairement les axes). |  
 
B. Portrait de phase et représentation temporelle
en concordance
Mettre les deux représentations côte à côte
peut permettre de mieux se repérer dans le diagramme de phases. Dans la fenêtre
'Graphiques', cliquer-G sur l'icône 'Deux graphes'   (qui reste enfoncée tant que dure ce mode), ou cliquer-D pour
choisir dans le menu contextuel 'deuxième graphe' qui se trouve alors coché.
    | Pour positionner les deux axes d'abscisses à la même hauteur, commencer par cliquer-G
    sur le graphe de gauche (portrait de phase) pour le rendre actif(7), et procéder au réglage manuel d'échelle
    (icône   ): par exemple, pour
    faire descendre un peu le graphe dans sa demi fenêtre il faut augmenter manuellement le
    maximum d'ordonnée qui est indiqué dans cette boîte de dialogue 'Échelle manuelle'.
    Procéder en plusieurs étapes par tâtonnements |  
    | Passer à l'autre demi fenêtre (clic-G sur le graphe de droite) et demander en
    ordonnée à gauche i, et éventuellement à droite uc |  
    | Comparer entre les deux graphes l'évolution de i(t) et uc(t) à partir du
    début des oscillations. |  
 
On peut à tout moment revenir à une seule représentation graphique
en cliquant à nouveau sur l'icône  
qui était restée enfoncée (ou bien clic-D sur la fenêtre, puis clic-G sur la ligne
'Deuxième graphe' pour la décocher). 
  
charger
le fichier  
 Regressi 
retour sommaire chapitre en
cours 
  
  
(1) En
général possible dans les logiciels d'acquisition; c'est le choix qui est utilisé dans
ce chapitre  
(2) surtout
dans la mesure où le logiciel d'acquisition utilisé ne permettrait pas d'exporter plus
de deux paramètres (ou constantes), L et C n'auraient pas laissé de
place à R 
(3) Un
clic-G sur la petite icône   qui surgit à
ce moment permet de sélectionner seulement certaines pages parmi toutes celles du
fichier. 
(4) accessible
seulement si ce choix a été coché dans l'onglet 'Modélisation' du menu 'Options'. 
(5) avec
Windows 98, et pour des raisons difficilement compréhensibles, utiliser celle du
pavé
numérique
 
(6) paramètre
de page = paramètre dont la valeur peut changer avec chaque page 
(7) une
ligne colorée marque le haut de la fenêtre de celui des 2 graphes qui est actif. 
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