| 
retour table des
matières
 Charge-décharge d'un
condensateur (à travers un résistor) vers une tension constante 
  
 Voir également, sur le sujet, le T.P.
"Charge d'un condensateur à intensité constante". 
 
I    Objectifs 
II   Acquisition et transfert 
III  Étude de l'intensité i(t) 
IV   Comparaison de différentes pages d'acquisition 
V    Modélisation dans une page 
VI   Propriétés de la courbe exponentielle 
VII  Définition de la capacité à partir de la
relation i=k*(duc/dt); 
       loi d'association de condensateurs en
parallèle 
VIII Étude de la charge q(t) d'une armature 
IX   Étude énergétique avec bilan (cas d'une décharge) 
X    Calcul de la résistance R du résistor à partir du
"Graphe des paramètres"
  
XI    ANNEXE: fonctionnement d'une "SYNCHRO
FRONT"  
  
Fichier Word
correspondant 
  
    NB: Il existe un autre chapitre traitant de
  la charge du condensateur à COURANT CONSTANT,
  permettant par exemple d'introduire la notion de capacité.   
 
II Acquisition
et transfert
A. Montage de base
  
    | 
 Il utilise des entrées analogiques non différentielles
pour des raisons pédagogiques: habituer les élèves à la notion de référence
commune lors de la mesure de deux tensions, et trouver prétexte à la mise
en application de la loi des mailles (loi d'additivité des tensions dans le
nouveau vocable). 
 On peut décider du choix inverse pour d'autres raisons
(rapidité de traitement, banalisation de ce type d'entrées sur nouveaux
oscilloscopes, etc.), tout aussi pédagogiques: le montage avec les entrées
analogiques différentielles (pour ORPHY GTI2
    
 et GTS2) est présenté au
§II.C.
   | 
      | 
   
 
    | Le résistor R joue un double rôle dans le montage: permettre d'étudier
        l'influence de la valeur de R sur la constant de temps tau du circuit, et
        shunt d'acquisition de l'intensité i de charge (décharge) du condensateur; il
        faut donc prendre un résistor de précision et qui soit réglable! |  
    | Le résistor et le condensateur peuvent être éventuellement permutés dans ce
        montage, mais le choix fait ici présente l'avantage de faire apparaître d'emblée à
        l'écran d'acquisition la courbe de charge du condensateur, sans calcul de variable
        auxiliaire (qui sera nécessaire par contre pour accéder à l'intensité i 
        ). |  
 
B. Utilisation éventuelle du module TRANSEL
  
    
     
     
    
  
      | 
    
      
          | Le module "TRANSEL" peut permettre à la
          fois de réaliser le câblage des composants, de relier les entrées
          analogiques au montage, et de DISPOSER D'UN INTERRUPTEUR DE SYNCHRO
          FRONT. Dans ce cas, l'interrupteur inverseur (déclencheur) à
          utiliser est celui qui se trouve sur ce module. |  
          | Le schéma théorique de câblage indiqué ci-dessus
          reprend volontairement la disposition des bornes de ce module. |  
       
     | 
   
 
  
    | IMPORTANT :
      Sur ORPHY GTI2/GTS2,
      la prise D n’est plus disponible. Il suffit simplement de brancher la
      prise DIN mâle (avec la bague D) sur la prise B d’ORPHY GTS2. Dans ce
      cas les mesures se feront sur EA4 et EA5 au lieu de EA2 et EA3. | 
    consulter
      la fiche technique du boîtier Transel  | 
   
 
  
      | 
    Sur ORPHY
      GTI2/GTS2, les prises DIN 6 broches repérées A à F
      n'existent plus: il suffit alors de brancher l'adaptateur DIN pour GTI2
      réf M12G504 pour disposer de ces prises sur lesquelles se branche le
      module Transel. | 
   
 
C. Autres montages possibles
Pour acquérir directement l'intensité
(en même temps que la tension aux bornes du condensateur), on peut recourir à
une entrée différentielle; ou placer la référence de mesure de
tensions entre les deux dipôles: 
1. Montage avec une ENTRÉE (analogique) DIFFÉRENTIELLE
Une telle entrée a sa référence qui est indépendante de
la masse d'Orphy et des références de toutes les autres entrées
différentielles. Pour le principe et l'utilisation de telles entrées, voir le
§II  du chapitre 0 "Notions communes à tous
les chapitres".
  
    | 
 On obtient ainsi directement: 
    
        | sur l'entrée différentielle: la tension "image de
    l'intensité" dans les fils de liaison au condensateur |  
        | sur l'entrée EAx (ou éventuellement une autre entrée différentielle:
    EAD1): la tension aux bornes du condensateur. |  
     
    
     | 
   
   | 
   
 
  
    | 
 Un étalonnage manuel de l'entrée analogique EAx
correspondante peut donner directement à l'écran d'acquisition l'intensité i;
ouvrir la boite de dialogue de configuration de la voie d'acquisition: 
     | 
      | 
   
 
  
    | 
 ORPHY-GTI2 ou GTS2  
      
          | Cocher "Avec capteurs ou étalonnage" (le résistor R est
  un capteur d'intensité) et remplir le volet d'étalonnage qui apparaît avec
  ce choix: |  
       
 
 
 
  
  
    | 
       U=0 V  ® | 
    
       i=0  | 
   
  
    | 
       D i/Du ® | 
    
       (1/R=)……  | 
   
 
 
  
     | 
      | 
   
 
2. Montage avec la référence (=masse) ENTRE les deux dipôles
  
    
      
       
     
   
  
    | 
 La tension uC étant acquise à
l'envers, il faut supprimer l'inversion de signe de façon logicielle, par
étalonnage manuel de la voie d'acquisition (capteur fictif changeant le signe
de la tension): c'est l'équivalent de la touche d'inversion de signe des
oscilloscopes! 
      
         | 
      | 
   
 
  
  
    | 
        
         à    
    
        | 
       Avec GTI2/GTS2, cocher "avec
      capteur ou étalonnage" (capteur fictif réalisant l'inversion de
      signe) et donner la valeur –1 au rapport DuC/DV  |  
     
        à  | 
  
  | 
 
 
  
    
     
     
  
D. Choix du mode de déclenchement de l'acquisition
      
      1. Problème
      
      Ce déclenchement doit de produire au plus tard au 1er
      instant de la charge (décharge), pour ne perdre aucun point utile. 
      
      2. Solution dans le cas de charges (décharges) lentes
      
      Si la constante de temps (i.e. la valeur de  t = R*C)
      du circuit vaut plusieurs secondes, il est encore possible d'utiliser une
      synchro
      "clavier" (ou "souris"). Il suffit de basculer
      l'interrupteur de charge/décharge en même temps qu'on déclenche
      l'acquisition.
      
      3. Solution dans le cas de charges (décharges) rapides
      
      Le phénomène est trop rapide pour pouvoir
      synchroniser manuellement les deux événements. Deux autres solutions
      s'offrent: 
      
      
        a. Synchro "Seuil"
       
      
      
        | Principe: l'acquisition se déclenche automatiquement lorsque la
        tension mesurée aux bornes du condensateur franchit un seuil choisi,
        par valeurs croissantes ou décroissantes. |  
        | Convient donc très bien pour enregistrer une charge, en
        choisissant un seuil le plus bas possible (10 mV), franchi
        par valeurs montantes |  
      
      
        | Synchro "Seuil" avec "Pré
        acquisition": pour être sûr de ne pas manquer le tout premier
        instant de la décharge, les interfaces GTI2 et GTS2
        (elles seules) permettent de rapatrier les instants précédant
        le déclenchement de l'acquisition! Ca c'est magique!!! |  
        | Ne convient pas bien pour une
        décharge (seuil franchi par valeurs descendantes) car
        se déclenche inopinément à cause du début de décharge du
        condensateur dans l'impédance de l'entrée analogique qui lui est
        reliée. |  
 
      
      
        b. Synchro "Front" 
       
      
        
          | 
          
        C'est la plus simple, et ne
        nécessitant aucun réglage, mais l'interrupteur du montage ci-dessus
        doit alors 
        
        OBLIGATOIREMENT être
        l'inverseur déclencheur situé sur la platine de raccordement d'ORPHY.
          
      Cet interrupteur est en réalité un interrupteur double,
      dont la partie visible est couplée mécaniquement à un 2è interrupteur
      (situé dans la platine), celui-ci envoie à chaque ouverture/ fermeture
      un "front" de tension sur l'entrée "front" d'Orphy
      (celle qui a été choisie au moyen de l'autre interrupteur: le déclencheur
      situé à côté): front montant à l'ouverture; et aussitôt après, un
      front descendant à la fermeture. 
         | 
            | 
         
       
      
      
      
      * Fonctionnement d'une "Synchro
      Front": voir les explications à la fin du chapitre (annexe). 
       
      
* consulter
      la fiche technique Micrelec du module (ou platine) de raccordement  
  
    
      
          |  Le module 
        "Transel" (voir
          ci-dessous) permet éventuellement à la fois de
        re grouper les composants et de disposer d'un interrupteur dont la commutation génère
        aussi le signal FRONT |  
       
     | 
      | 
   
  
    
      E. Visionner l'ensemble (montage+synchro)
      Penser à brancher les haut-parleurs!  | 
    
        
        
         
      cliquer ici pour visionner 
     | 
    
       | 
   
 
  
F. Réglages d'acquisition
  
    | Abscisse: | 
    Voies actives:  | 
    Enregistrement:  | 
    Déclenchement (synchro):  | 
   
  
      
    Temps 
    t  | 
    EA:  | 
    Variable:  | 
    Signe:  | 
    Cal:  | 
    Unité:  | 
    Nombre points:  | 
    Durée:  | 
    Front sur EF0 
    ou 
    Seuil: EA0  10 mV 
    ou EAD1  80 mV ou 
    Seuil avec pré acquisition  | 
   
  
    EA0  | 
    uC  | 
    +  | 
    5  | 
    V  | 
     
    100
  | 
     
    50 ms
  | 
   
  
    EA3  | 
    uAM  | 
    +  | 
    5  | 
    V  | 
   
 
 
* avec  ORPHY-PORTABLE2
et  µUSB: brancher capsules ±6 V et ±6 V et Synchro (ou
Synchro analogique). 
*  avec ORPHY-GTS2: la synchro seuil n'est possible que sur la voie EAD1 (entrée
différentielle): il suffit donc de remplacer dans les indications
précédentes (schéma et réglages!) EA0 par EAD1. 
Charger l'acquisition
pré réglée: 
G. Variables transférées; changement d'origine éventuel
Ä t, uc, (et
uAM éventuellement, suivant que l'acquisition a été faite sur
une ou deux voies).
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D
pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône
correspondante   : 
    | t en abscisses |  
    | uc en ordonnées (à gauche) |  
    | supprimer éventuellement
uAM  (dans la liste déroulante
    d'ordonnée correspondante, il faut sélectionner la ligne vide) |  
 
On a ainsi la représentation graphique de uc=f(t). 
Pour faciliter toute l'étude suivante, on a intérêt à avoir une courbe qui passe bien
par l'origine (ou décharge débutant à t=0). Si ça n'est pas le cas, on peut effectuer
un changement d'origine sur toutes les abscisses en choisissant 'origine abscisse' dans la
liste déroulante des curseurs de la fenêtre 'Graphiques'; positionner alors à l'aide du
pointeur le trait vertical apparu à l'emplacement de la nouvelle origine et cliquer-G
après validation du message de confirmation, les abscisses du tableau de 'Variables'
ainsi que le graphique sont actualisés immédiatement. 
A. Calcul et visualisation
    | Dans le cas d'une acquisition sur deux voies, l'intensité se déduit par la loi
    des mailles. Revenir dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', et saisir
    directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo': |  
 
i=(utot - uc) / 8k 
  pour créer la nouvelle grandeur i, et valider par la touche 'F2',
  (ou 2 fois sur la touche 'Entrée', ou en cliquant-G sur l'icône
  clignotante   ); le résultat apparaît
  alors dans l'onglet 'Variables'. 
 
    | Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D pour choisir
    'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondante   , pour ajouter à l'ordonnée choisie
    précédemment: |  
 
  i en ordonnées (à droite, puisque dans une unité
  différente, ce qui implique un autre axe avec une autre échelle). 
    
  Charger
  le fichier Regressi  
    
 
  B. Propriétés des courbes uc(t) et i(t)
  
    | Observer les concordances entre les deux courbes et commenter: par exemple
    l'intensité est maxima en début de charge, lorsque la tension est minima.
    Au 1er instant de la charge (uC = 0),
    la valeur initiale de l'intensité permet de retrouver la valeur de la
    résistance: 
    (loi des mailles:) |  
   
  
  uC(0)+R*i0 = E   
  
    d'où: R = E/ i0   
   
  
      | On peut aussi mettre en évidence la continuité de uc(t)
      et la discontinuité de i(t) par une acquisition qui se ferait sur
      plusieurs secondes en effectuant successivement une charge et une
      décharge sur cet intervalle de temps. |  
   
  La connaissance des 2 grandeurs uC(t) et i(t)
  peut permettre aussi de définir et calculer la capacité C comme
  coefficient de proportionnalité entre i et (duc/dt):
  voir paragraphe § VII. 
Choisir d'abord (Fen. Graphiques / Coordonnées) une seule ordonnée de
façon à revenir à une seule représentation à l'écran: uc(t) ou i(t).
Pour superposer les différentes pages, cliquer-G sur la petite icône  
de la barre supérieure: elle permet éventuellement de sélectionner seulement
certaines pages parmi toutes celles du fichier.
 
 On peut ainsi comparer l'aspect des différentes courbes entre elles,
et discuter qualitativement l'incidence de la valeur de la résistance et de la capacité. 
Une légende distinguant chaque courbe est ajoutée automatiquement avec l'icône
"Identification pages"   , ou le menu contextuel (clic-D / Identifier pages).
  
   
 Charger
  le fichier Regressi
V Modélisation dans une
page
A. Modélisation
    | Dans la fenêtre 'Graphiques', clic-D pour choisir 'Modélisation' dans
    le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondante   : un volet supplémentaire s'ouvre alors dans la partie
    gauche de la fenêtre graphique. Saisir dans la zone "Expression du modèle" le
    type de fonction choisi sous la forme(2) (ici fonction):  |  
 
uc=E*(1-exp(-t/tau)) 
   
  ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur
  de E et tau la courbe exponentielle théorique collera au plus près aux points
  expérimentaux. On peut utiliser en place de saisie manuelle des modèles prédéfinis
  (accès par clic-G sur icône     correspondante(3)). 
   
    | Demander au logiciel d'ajuster (clic-G sur le bouton  ) le modèle à la courbe expérimentale
    en calculant la valeur des paramètres figurant dans l'équation du modèle. Dans le cas
    d'un modèle exponentiel, il faut souvent 'aider' le programme: il suffit alors d'indiquer
    dans les cases où sont affichées les valeurs des paramètres une valeur très
    approximative, au moins pour la valeur de tau, et demander à nouveau l'ajustage
    automatique. S'il y a encore divergence dans ces conditions, il faut faire varier
    manuellement la valeur(4) de chaque paramètre en
    plaçant le curseur dans la case où figure cette valeur et en cliquant sur les flèches      :
    l'ajustement de la courbe modèle aux points expérimentaux se produit seulement si le
    bouton 'tracé auto'    est en
    position enfoncée.  |  
 
B. Comparaison avec les valeurs marquées; discordances éventuelles
Il peut y avoir de grandes discordances dues à l'utilisation
de la platine de raccordement ou (et) à la nature du condensateur: 
  
    
1. Sans la platine de raccordement
 
Selon la démarche suivie, on déduira R ou C
de tau. On comparera aussi la valeur de E trouvée, par
modélisation, à la f.é.m. du générateur (valeurs identiques si le
condensateur est sans fuite, ou bien valeurs dans le rapport du diviseur de
tension Rf/(R+Rf) si Rf est la résistance de fuite du condensateur, ce qui est
fréquent avec les grandes valeurs de capacités électrochimiques). L'incidence
est loin d'être négligeable si la valeur de R est élevée. 
     | 
  
      | 
   
 
 
2. Avec la platine de raccordement
Voir à ce sujet les détails dans le  chapitre 0, 
paragraphe  §II.C. "Impédances des entrées analogiques". 
  
    | Le problème: |  
   
Pour toutes les bornes d'entrées analogiques EA0->EA3 du
type "fiches bananes femelles" (celles qui sont en couleur), le module
de raccordement comporte en parallèle une impédance interne Z  (de
100 kW pour le module de type
"GTI2/GTS2"; ou 1 MW
pour l'ancien de type "GTS"). Celle-ci doit donc être prise en compte dès que la résistance R
mise en série avec C dépasse quelques k W!
Cet ensemble se comporte donc comme un diviseur de tension qui charge C
non plus vers la valeur E  (fém du générateur), mais la fraction de E
qui est dans le rapport du diviseur de tension, soit ; la
tension limite de charge est donc  . Par exemple
(cas de la platine GTI2/GTS2) avec R= 10 kW,
la tension limite est de 0.9*E ! Avec R= 100 kW,
elle n'est plus que de E/2!
La modification de la résistance équivalente en série avec
C est aussi importante:  ! A prendre en compte
pour le calcul des constantes de temps…  
  
    | 
       SCHÉMA RÉEL: 
       | 
    
       SCHÉMA ÉQUIVALENT: 
       | 
   
  
    | 
        
  | 
    
        
  | 
   
 
  
    | Sa solution: |  
   
    
    Il suffit d'utiliser n'importe quelle autre connectique
    d'entrée analogique: 
 
  
    
      
          | 4 prises type BNC avec les entrées EA4 =>EA7 sur la platine de
    raccordement GTI2/GTS2 |  
          | 2 (ou 4 pour GTI2) prises type DB15 avec les entrées EA8, EA9, etc. sur la face
    avant d'ORPHY: prises G, H, etc. |  
          | 3 prises DIN 6 broches avec les entrées
          EA0 =>EA3 sur la face avant d'ORPHY GTI2/GTS2 (dans ce cas, retirer
          évidemment le connecteur d'extension latéral du module de
          raccordement pour ne pas retomber de Charybde en Scylla…):
          prises A, D, ou F. |  
       
     | 
  
      | 
 
   
 
 
A. Tracé de l'asymptote et de la tangente à l'origine
 
En restant dans la Fenêtre de modélisation, saisir à la suite de
l'équation du modèle sur de nouvelles lignes: 
uc:=E pour obtenir l'asymptote 
uc:=E*t/tau  (5)  pour
obtenir la tangente à l'origine 
(le signe ":" indique au programme qu'il doit tracer ces fonctions avec
les valeurs trouvées lors de la modélisation). 
Valider de la même façon que lors de la modélisation. 
  
     Charger
    le fichier Regressi   
   
B. Exploitation
  
     
      
      | 
  
  
    
      
        | Observer avec le curseur "Réticule" que la tangente
    à l'origine coupe l'asymptote au point d'abscisse tau |  
        | Observer avec le curseur "Données" (dans la boîte de
    dialogue correspondante, choisir un seul curseur, et décocher 'pente' et 'écart') que:
        
            | Au temps t =tau, la tension du condensateur atteint 63% de sa
        valeur finale |  
            | Lorsque cette tension atteint 95% de sa valeur finale on a t= 3*tau |  
            | Lorsque cette tension atteint 99% de sa valeur finale on a t= 5*tau. |  
         
       |  
 
     
   | 
 
 
 
  
    
      
          | Les points correspondants du graphique peuvent être mis en
          évidence par le curseur "Valeurs Modélisation": il
          suffit de rentrer une valeur d'ordonnée pour uc
          dans la boîte "Valeurs modélisées" qui s'ouvre, et
          de la valider (touche "Entrée"), pour que la valeur
          correspondante de l'abscisse apparaisse dans le même tableau. Les
          lignes de rappel correspondantes s'affichent sur le graphique (choix
          possible de leur aspect à chaque ligne de saisie dans la boîte de
          dialogue précédente). On peut imprimer le graphique tel quel, mais
          les informations correspondantes ne seront pas sauvées avec le
          fichier. |  
       
      
          | Ces points peuvent aussi être utilement marqués d'une flèche et d'un commentaire avec
        le Curseur 'Texte'; ces informations textuelles seront sauvées avec le fichier. |  
       
     | 
      
      | 
   
 
Procéder d'abord comme dans le paragraphe § IV en
constituant plusieurs pages d'acquisition, avec par exemple 2 condensateurs
différents C1 et C2, puis
leur association en parallèle. 
  
  A. Calcul de la dérivée de  uc(t)
  
  Dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', saisir
  directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo': 
  
  derivee=diff(uc,t)  
  pour créer la nouvelle grandeur "dérivée", et
  valider par la touche 'F2', (ou 2 fois sur la touche 'Entrée',
  ou en cliquant-G sur l'icône clignotante   );
  le résultat apparaît alors dans l'onglet 'Variables'. 
  
  B. Représentation de i = f(duc/dt)
  
    | Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D
    pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône
    correspondante   , pour choisir la
    représentation de i = f(duc/dt): duc/dt
    en abscisses, et i en ordonnées (à gauche); supprimer les courbes
    éventuellement présentes dans les autres onglets. |  
    | Les variations observées sont linéaires; une superposition des
    différentes pages (par le bouton  ) montre que
    le coefficient directeur dépend du condensateur utilisé: on peut définir
    ainsi la capacité, et vérifier la loi d'association en parallèle de 2
    condensateurs. |  
   
    
    C. Modélisation: définition et calcul de la capacité
    
    Procéder comme au paragraphe § V (F9
    ou bouton  ) en rentrant cette fois-ci le
    modèle: 
    
    I = C*derive 
    
      
  Charger
  le fichier Regressi
      
    
      
    Mettre à jour (  ouF2 ou
    double frappe de la touche "Entrée"), puis passer aux
    pages suivantes (par F8 ou le menu "Page"), et
    ajuster à chaque fois le modèle aux points expérimentaux en cliquant
    sur . Les droites de modélisation sont
    extrapolées jusqu'à l'origine à condition d'avoir coché "Inter/Extrapolation
    des modèles" dans les options   (onglet
    "Générales") de la fenêtre "Graphe".  
    
    
      
        | 
     Les résultats de la
    modélisation apparaissent dans l'onglet "Paramètres" de
    la fenêtre "Grandeurs". On peut les comparer aux valeurs
    marquées par le fabricant. 
    Ces résultats (avec leur écart relatif) peuvent aussi
    s'exporter par le presse-papiers de Windows en choisissant "Copier
    modélisation" dans le menu contextuel obtenu par clic-D sur le
    volet de modélisation. 
    
    D. Association parallèle
  
On voit dans le tableau que l'on obtient: C1+C2 = C3
avec une excellente précision (mieux que 1%).  
     | 
         
     | 
       
     
  
VIII Étude de la charge q(t)
d'une armature: autre définition de la capacité      
Ce point peut permettre de définir la capacité d'un condensateur dans
l'esprit des nouveaux programmes de Terminale S en étudiant au départ q=f(uc)
sans connaître la valeur de la capacité.   
  
 
    | Quitter le mode de modélisation (clic D: choisir 'fin modélisation')
    ainsi que la superposition éventuelle de pages (à décocher dans les boîtes de dialogue
    'Coordonnées' ou 'Options'   ). |  
  
 
    | Créer la variable q; fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', et
    saisir directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo': |  
  
q =intg(i,t) 
  et valider (icône   , ou F2, ou deux fois
  la touche 'Entrée'). 
  NB: si la charge initiale q0 n'est pas nulle, il
  convient de l'ajouter (lire sa valeur à la 1 ère ligne du tableau des grandeurs) à
  l'expression précédente. 
 
 
    | Obtenir la représentation q=f(uc): Dans la fenêtre
    'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D pour choisir 'Coordonnées' dans le
    menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondant:
    
        | uc en abscisses |  
        | q en ordonnées (à gauche) |  
        | supprimer éventuellement i (dans la liste déroulante d'ordonnée
        correspondante, il faut sélectionner la ligne vide) |  
     
   |  
 
  On obtient ainsi la représentation graphique de q=f(uc);
  on peut remarquer qu'elle est linéaire. 
 
  
 
Charger le
fichier Regressi 
  
    | Comparer les différentes pages d'acquisition entre elles (obtenues avec divers
    condensateurs): les demi droites étant plus ou moins pentues, les différents
    condensateurs utilisés n'ont donc pas tous la même aptitude (="capacité")
     à emmagasiner des
    charges électriques pour la même valeur de la tension. |  
    | Modéliser cette représentation par une fonction linéaire: le coefficient
    directeur obtenu dans chaque page représente la capacité du condensateur
    correspondant. On peut utiliser cette démarche pour découvrir la capacité équivalente
    à une association série ou parallèle. |  
 
A. Calcul des énergies en jeu dans le circuit R-C
Dans la fenêtre 'Grandeurs', créer les nouvelles grandeurs (en
procédant comme dans le paragraphe précédent): 
    | une nouvelle variable Wc pour l'énergie stockée dans
    le condensateur: |  
 
  Wc=0.5*C*sqr(uc) 
 
    | une nouvelle variable WJ pour l'énergie perdue par
    effet Joule dans le résistor depuis t=0 jusqu'à t: |  
 
  Wj=intg(R*i*i,t) 
  
 
Dans ces expressions, on peut laisser une valeur
littérale pour E et C si on veut que le programme les remplace par les
résultats de la modélisation effectuée dans chaque page; sinon, mettre à la place leur
valeur numérique. 
Dans le cas d'une charge, ajouter à ces expressions celle de l'énergie
fournie au circuit par le générateur:  
Wg=intg(E*i,t). 
B. Bilan énergétique dans le cas d'une décharge
(une démarche similaire pourra être menée dans le cas de la
charge) 
On peut comparer par exemple l'énergie stockée à chaque instant par le condensateur
avec toute celle qui a été dissipée par effet Joule:
    | Dans la fenêtre 'Graphiques', choisir comme coordonnées:
    
        | t en abscisses |  
        | Wc en ordonnée à gauche |  
        | i ou uc en ordonnée à gauche |  
     
   |  
 
    | et observer que parallèlement à la diminution de l'intensité (en
    valeur absolue car négative) ou de la tension uc, l'énergie emmagasinée dans le
    condensateur diminue inexorablement; qu'est devenue cette énergie? |  
    | Pour répondre, ajouter comme coordonnées:
    
        | Wj en ordonnée à gauche |  
     
   |  
 
On constate alors que la diminution de Wc
correspond en permanence exactement à l'augmentation de Wj: toute l'énergie qui
était stockée dans le condensateur est progressivement dissipée par effet Joule. On
pourrait aussi calculer la somme Wtot de ces deux énergies (dans la fenêtre
'Grandeurs'), pour la comparer à l'énergie initiale du condensateur: on constaterait
leur égalité.  
  
Charger le
fichier Regressi   
Un clic-G sur l'icône   d'identification
des courbes permet de légender automatiquement le graphique précédent avec les
équations des courbes. 
On suppose dans ce paragraphe que les acquisitions réalisées dans
chaque page l'ont été avec la même valeur de R, mais avec des valeurs
différentes de C. 
 
 
  
    
      
          | Observer d'abord dans l'onglet 'Paramètres' de la fenêtre 'Grandeurs'
        quels paramètres sont connus du logiciel |  
          | Les valeurs de la constante de temps t ont dû être calculées
        lors de la modélisation dans chaque page: elles apparaissent dans une colonne |  
          | Si cela n'a pas encore été fait, il faut saisir la valeur de C
        dans chaque page sous forme d'un paramètre de page: cliquer-G sur l'icône   , choisir 'Paramètre expérimental' dans
        la boîte qui s'ouvre, et achever de renseigner cette boîte avant de valider. |  
       
     | 
      | 
   
 
    | Revenir dans l'onglet 'Paramètres' où une nouvelle colonne a été
    créée pour C: y saisir manuellement les valeurs de C (mesurées au
    capacimètre, car elles sont souvent très différentes des valeur marquées, notamment
    dans le cas des capacités électrochimiques, qui vieillissent mal). |  
    | Ouvrir la fenêtre 'Graphe des paramètres' soit par clic-G sur son
    icône   située sous la barre de menus
    générale (juste à droite de l'icône 'Statistiques'), soit par le menu 'Fenêtres' |  
    | En accédant au menu 'Coordonnées' de cette fenêtre, choisir la
    représentation tau=f(C); constater qu'elle est très proche du modèle linéaire |  
    | Lancer la modélisation (raccourci clavier F9, ou clic-G sur
    l'icône   ) en saisissant donc
    l'équation: |  
 
  t = Ro*C 
  (la notation Ro vise à différencier cette
  valeur de celle qui aurait pu être rentrée précédemment dans le logiciel pour R
  sous forme de paramètre global). 
 
    | Mettre à jour par F2 et cliquer si nécessaire sur le bouton
    'Ajuster'   . |  
    | Le coefficient directeur Ro calculé ainsi fournit une valeur
    expérimentale très précise de la résistance R. |  
    | On peut faire afficher automatiquement l'équation du modèle sur le
    graphe par clic-G sur l'icône   . |  
 
  
Charger le
fichier Regressi   
  
  
  
  
    | Le basculement de l'interrupteur (M) provoque
      l'envoi sur l'entrée front sélectionnée de deux fronts (montant puis
      descendant) qui se succèdent très rapidement: (t2-t1) = temps
      de vol de l'interrupteur; on comprend d'après le graphique ci-dessous que
      le choix d'un front 'Montant' permet d'anticiper un tout petit peu sur
      l'instant du déclenchement d'une acquisition par rapport à un front
      'Descendant'.
       REGRESSI propose deux types de déclenchement par front
      ("synchro Front"): 
      
        * front 'Descendant' sur EF0 
        * front 'Montant' sur EF1. 
       
     | 
      | 
   
 
retour sommaire chapitre en cours  
  
(2) Il faudra
évidemment remplacer t par (t-t0) si la courbe ne passe
pas par l'origine .
(3) accessibles
seulement si ce choix a été coché dans l'onglet 'Modélisation' du menu 'Options'.
(4) NB:
changement de signe possible uniquement par clic sur le bouton   .
(5) Adapter
toutes les expressions dans le cas d'une décharge.  |